L’affiche des Imaginales 2016

Hélène Larbaigt

Cette année, c’est à l’illustratrice Hélène Larbaigt, que les Imaginales ont confié la réalisation de l’affiche !

Hélène Larbaigt est née à Pau en 1984. Passionnée d’histoire, d’histoire des arts et de littérature ancienne, elle est diplômée en Histoire Médiévale à la Sorbonne. Ses récits fantastiques en clair-obscur, réunissent la tradition et la modernité, le merveilleux et les peurs de l’enfance, ondulant entre poésie, humour anglais et cruauté.

Férue de dessin, mais sans formation aux Beaux-Arts, elle se lance en autodidacte dans l’illustration de son univers entre ombres et lumières, sous l’incitation de ses proches.

Elle a publié en 2011 un premier livre illustré : Les Aventures d’un goubelin en pays de Broe. Son deuxième livre, L’étrange Cabaret, est sorti aux Editions Mnémos en novembre 2014.

Elle réalise également des travaux d’illustration pour le monde de l’édition ainsi que celui de la musique.

Hélène a obtenu le Prix Imaginales de l’Illustration 2015.

Son univers, entre fantasy et steampunk, et son choix de mêler créatures imaginaires et références réalistes à l’histoire américaine correspondent parfaitement à la thématique choisie (R-évolutions) et au pays invité (Les États-Unis).

 

Une Image riche en symboles et en références

 

La ville d’Épinal omniprésente :  

– le château, un château en carton-pâte, comme un décor de théâtre ou de cinéma ;

La tour chinoise, autre emblème de la Ville (l’une des seules existantes en Europe)… une petite tour rucher (le miel des Vosges), embuée ;

La maison romaine : véritable réplique de Pompéï, elle accueille aujourd’hui le Cluster Images d’Épinal. Elle est représentée ici par le lion sculpté en forme de nuage dans le ciel

… et la référence aux bords de la Moselle avec des animaux familiers des berges : loutres et grenouilles

Les thèmes de l’Imaginaire et du festival des Imaginales rassemblés :

– la fantasy, avec l’hippocentaure à cornes d’orignal ;

le fantastique, avec la petite fille sur son puma ;

la SF, avec la soucoupe volante, conduite par un tatou (animal du sud des USA, dont le Texas, l’Arizona et l’Arkansas…), clin d’œil aux recherches ufo— logiques dans le désert américain ;

– le roman historique, avec les castors révolutionnaires sur le château, en tenue XVIIIe (époque de la Révolution américaine)

– le jeu : les ratons laveurs magiciens ;

– la BD, avec l’aigle, symbole des USA, et référence aux super-héros des comics américains ;

– le cinéma, avec les décors en carton pâte et l’homme en fer blanc du magicien d’Oz ;

– les contes et légendes, avec les grenouilles et animaux féeriques en tous genres.

 

La thématique 2016 : R-évolutions

– la liberty bell, tenue par le centaure, symbole de la révolution et de l’indépendance américaine ;

– fait rare sur une affiche de fantasy, le seul personnage humain présent n’est pas blanc. Cette petite fille noire représente Ruby Bridges, la première Afro-américaine à intégrer une école pour Blancs (c’est aussi un hommage au célèbre tableau de Norman Rockwell).

 

Le pays invité : les États-Unis

– le grand Canyon ;

– les animaux des USA ;

– l’histoire, parfois tragique avec le génocide amérindien, l’esclavage, et les sorcières de Salem, grande aussi, entre la révolution américaine et la « Liberty Bell » !

 

Les références personnelles de l’artiste

– Dorothy du Magicien d’Oz ;

– Lyra des Royaumes du Nord ;

– Narnia ;

– Alice au Pays des merveilles (le lapin est devenu une grenouille)…

 

Avec Hélène Larbaigt, les Imaginales s’offrent une affiche riche et polysémique !